Ah les entretiens de motivation, impossible de les éviter ! Que vous soyez à la recherche d’un stage, d’une alternance, d’un premier job ou de vos premières entreprises, vous n’y échapperez pas. Il est vrai que les entretiens avec son possible employeur ont un quelque chose d’impressionnant. Le tract est légitime puisque l’enjeu est important : trouver un stage ou une alternance, décrocher un emploi. Mais la bonne nouvelle c’est que vous pouvez vous préparer à ces entretiens et ainsi réfléchir en amont aux réponses les plus adéquates à fournir aux recruteurs.
Ne vous en faites pas Mes Petits Marketeux, il n’y a pas un million de questions que ces derniers posent et globalement ce sont quasiment les mêmes qui reviennent. Alors certes, elles peuvent être énoncées de façon différente selon chaque interlocuteur mais le sens reste le même.
Afin de vous aider dans la préparation de votre entretien de motivation, je vais, dans cet article, d’une part vous partager les différents types de questions que vous serez potentiellement amené à rencontrer. D’autre part, je vais vous expliquer ce qu’il est attendu pour chacune d’elle.
Soigner votre communication non verbale
Par votre sourire et l’expression du regard
S’il y a bien une chose que vous devez soigner tout au long de votre entretien, c’est ce que vous dégagez. Par votre façon d’être, le recruteur doit comprendre que vous êtes motivé pour ce poste. Un premier conseil : SOU-RI-EZ !!! Et même si vous portez un masque, n’hésitez pas à sourire avec vos yeux car votre enthousiasme se percevra au travers de votre regard.
Par votre dynamisme avec vos mains
Un autre conseil sur votre façon de vous comporter : montrez par votre posture que vous vous impliquez dans ce que vous dites. N’hésitez pas à PARLEZ AVEC VOS MAINS ! Cela peut paraître too much, toutefois une communication avec les mains indique une personne dynamique et déterminée pour le poste.
Par votre maintien
Évidemment votre posture sur votre chaise jouera un point clé. Il ne s’agira pas d’être affalé sur votre dossier mais de vous tenir droit, d’alterner vos positions et de vous mettre en avant lorsque vous souhaitez faire passer une information capitale à vos yeux.
A présent que cette petite parenthèse sur votre façon de vous comporter en entretien est faite, je vais pouvoir m’attaquer aux principales questions auxquelles vous pourrez difficilement échapper.
Questions larges pour débuter
Présentez-vous ?
Quel est l’objectif de la question ?
Débutons avec les questions générales : toujours posées au début, elles vous permettent de vous présenter auprès des recruteurs et de leur montrer dès le début votre adéquation avec le profil attendu. Vous observerez qu’un entretien commence toujours avec des questions larges qui posent l’atmosphère et se termine sur des questions spécifiques qui aident à comprendre spécifiquement votre profil.
Que faire ?
- Ne rentrez pas dans le détail de votre formation, ni de vos expériences ou de votre personnalité
- Choisissez les éléments principaux de votre parcours
- Énoncez des faits justes, cohérents et personnalisés avec l’entreprise
- Adoptez un ton motivant
- Donnez envie d’en savoir plus, en clair intriguer positivement
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots, en quelques minutes ?
Quel est l’objectif de la question ?
Il est rare que l’on vous chronomètre durant votre présentation donc ne prenez pas au premier degré lorsque l’on vous demande de vous présenter en deux minutes seulement. Certains arriveront à faire une présentation en une minute, d’autres auront besoin de 2-3 minutes.
Que faire ?
- Ne dépassez pas 3 minutes de présentation car vous risquez de rentrer dans un monologue
- Ayez en tête qu’un entretien n’est pas juste un jeu de questions/réponses mais un échange dans lequel chaque interlocuteur adapte ses questions et réponses en fonction de la parole de l’autre
Questions sur vos formations et expériences professionnelles
Pourquoi avez-vous choisi cette formation ?
Quel est l’objectif de la question ?
Une fois votre rapide présentation effectuée, le recruteur voudra en savoir plus sur votre parcours. Ainsi, il vous demandera d’expliquer plus en détails vos formations et expériences. Par cette question, il s’attend à ce que vous présentiez un parcours cohérent mais surtout que vous donniez l’impression d’être fier de votre parcours et soyez capable d’utiliser vos compétences apprises lors de votre prochain poste.
Que faire ?
- Évoquez les faits mais aussi et surtout expliquez vos choix
- Réalisez une petite introspection pour faire ressortir des éléments personnels
- Construisez un storytelling qui vous est propre
Un exemple concret :
Admettons que vous ayez effectué une formation en marketing (eheh, cela tombe bien car ce blog s’adresse justement aux anciens, actuels et futurs étudiants en marketing) ! Et bien vous devrez impérativement justifier ce choix de formation. Pourquoi avez-vous fait des études en marketing ?
Sur le marché de l’emploi, vous êtes un peu comme des marques qui essayent de séduire vos cibles. Donc Mes Petits Marketeux ou devrais-je vous appeler Mes Petites Marques, construisez une histoire qui vous représente et qui n’appartient qu’à vous.
Parlez-nous de vos expériences ?
Quel est l’objectif de la question ?
Lorsque vous êtes encouragé à expliquer vos expériences passées, même si elles sont minimes, on veut vérifier si vous savez présenter les missions que vous avez effectuées, êtes capable de rentrer dans le détail et surtout si vous avez aimé ces missions. Ainsi, il faut garder votre enthousiasme. Si vous n’en avez pas, pensez au fait qu’on vous a sélectionné pour un entretien, ce qui signifie que vous avez vos chances !
Que faire ?
- N’énoncez pas une liste de missions
- Dites dans quel contexte vous avez été amené à effectuer vos missions
- Parlez des objectifs qui vous ont été attribués lors de vos expériences et des leviers mis en place pour les atteindre
- Justifiez vos passages d’une expérience à l’autre
Un exemple concret :
Il se peut que vos missions aient été totalement différentes d’une entreprise à l’autre. Toutefois, cela ne voudra pas dire qu’il n’y a pas de cohérence. Une première expérience de créations de contenus digitaux vous a peut-être donné envie d’effectuer une deuxième expérience spécialisée sur un type de contenus : les réseaux sociaux. Ou bien une expérience malheureuse, vous a permis de vous rendre compte qu’une mission ne vous correspondait pas, puis vous avez décidé par la suite de vous orienter vers un type de missions totalement différent.
Questions sur votre interprétation des expériences
De quoi êtes-vous le/la plus fier(e) et le/la moins fier(e) ?
Quel est l’objectif de la question ?
A la suite des questions sur vos expériences voire même pendant, il n’est pas rare que le recruteur vous demande de vous analyser. L’examinateur souhaite en réalité savoir si vous êtes capable de prendre du recul et d’analyser la situation pour mettre en valeur vos atouts et compétences clés. Cependant, lorsque votre plus grande réussite vous est demandée, cela s’accompagne souvent de sa question opposée qui s’appuie sur un échec.
Je conviens, Mes Petits Marketeux, qu’il ne s’agit pas forcément d’une question agréable pour vous car elle vous amène à un sentiment négatif. Mais l’enjeu de cette question est de savoir comment vous avez rebondi. Quelle solution avez-vous mise en place suite à cet échec ?
Que faire ?
- Choisissez une mission au cours de laquelle vous avez été personnellement satisfait, au cours de laquelle votre manager vous a félicité, au cours de laquelle vous avez obtenu des résultats gratifiants, au cours de laquelle vous avez eu le plus d’autonomie, ou encore au cours de laquelle vous avez noué des relations professionnelles durables et sincères
Exemples concrets pour valoriser une mission ordinaire :
« J’ai pris le temps d’échanger avec mes collègues afin d’avoir leurs opinions et d’éventuels conseils. » Cette réponse signifie que vous osez demander de l’aide auprès de vos collaborateurs.
« J’ai analysé les données chiffrées afin de comprendre d’où venait le problème. » Cette réponse prouve que vous vous appuyez sur des éléments concrets pour trouver une solution.
« J’ai effectué des recherches en dehors de ma thématique initiale afin de trouver l’inspiration. » Cette réponse montre que vous faites preuve de curiosité et de créativité.
Qu’est-ce qui vous a plu et déplu dans chacune de vos expériences ?
Quel est l’objectif de la question ?
Outre la question de la réussite et de l’échec, il peut vous être demandé les points positifs et négatifs de chacune de vos expériences. Le recruteur attend de vous que vous fassiez preuve d’esprit critique.
Que faire ?
- Montrez le savoir-être et savoir-faire développé quelles que soient les missions.
Un exemple concret :
Imaginons que vous expliquiez ce qui vous a plu et déplu durant vos expériences en relations presse. Un argument de ce type serait tout à fait recevable : « Mes missions de relations presse m’ont plu car elles m’ont appris à faire preuve de persévérance et à ne rien lâcher malgré la difficulté à joindre les journalistes. Ainsi lorsque j’observais une retombée sur un média, c’était d’autant plus gratifiant car les efforts fournis pour en avoir avaient été conséquents. Ce qui m’a déplu, en revanche était mon impossibilité à nouer des relations durables avec les journalistes pour la simple et bonne raison que je ne suis restée que trois mois. » Qu’il s’agisse aussi bien de l’aspect positif que du négatif, la réponse est argumentée donc cela fonctionne.
Questions sur l’entreprise
Pourquoi êtes-vous intéressé(e) par notre entreprise ?
Quel est l’objectif de la question ?
Un entretien pour ne parler que de soi, c’est impossible (ou très rare). Vous allez difficilement passer à côté de la question « Pourquoi notre entreprise ? » puisque tout interlocuteur adore parler de lui et de son entreprise. Puis, dans une optique d’embauche au sein d’une société, c’est tout à fait logique.
Que faire ?
- Ne citez pas l’histoire de l’entreprise
- Montrez que vous avez compris quel est l’activité de l’entreprise, sa vision, ses défis, ses valeurs, etc
- Reformulez le concept de la société avec vos propres mots, ce sera plus personnel et le recruteur croira davantage en vos propos
- Soyez sincère
- Mettez en avant les points communs entre l’entreprise et vous
Un exemple concret :
« Votre agence m’a plu car je partage les valeurs de transmission que vous défendez. En effet, je suis sensible à ce sujet et lors de mon temps libre, il m’arrive de donner des cours de piano à des enfants car les voir s’améliorer et aimer la musique classique sont mes plus grandes satisfactions.» Vous observerez que c’est une réponse personnelle et un argument mis en corrélation avec une caractéristique de l’entreprise. Je vous encourage ainsi à faire l’exercice des points communs.
Qu’avez-vous retenu du poste ?
Quel est l’objectif de la question ?
Une autre question à laquelle vous n’échapperez pas et sur laquelle le recruteur va vouloir se pencher de façon spécifique, c’est celle sur les missions du poste. Il vous invitera ainsi à partager ce que vous avez retenu du poste.
Que faire ?
- N’énumérez pasla liste des missions que vous aurez lue sur la fiche de poste
- Dites avec vos propres mots ce que vous avez compris des missions
- Approfondissez ce qu’il y a sur la fiche de poste et parlez des missions sous-jacentes
Un exemple concret :
Imaginons qu’il y ait écrit « Suivi des performances », il faudra détailler ce que vous entendez par cela : « Analyse du trafic du site, des canaux d’acquisition, du taux de rebonds, de la durée moyenne d’une session sur Google Analytics».
En entrant dans le détail vous montrerez vos compétences, votre compréhension de la mission et votre capacité à voir plus loin une mission. Mes Petits Marketeux, utilisez donc votre expertise métier (même si elle est minime) et demandez-vous quelles sont réellement TOUTES les missions que vous serez amené à réaliser.
Questions sur votre savoir-être en entreprise
Comment votre ancien manager/ maître de stage / professeur vous décrirait ?
Quel est l’objectif de la question ?
Si les compétences techniques sont essentielles pour la bonne adéquation avec le poste, le savoir-être ou soft skill compte également pour beaucoup. C’est la raison pour laquelle vous n’échapperez pas aux questions jugeant de votre personnalité. Elles sont nombreuses je dois dire, j’ai ainsi dû faire une sélection afin de ne pas alourdir cet article déjà très long ! Par moment, vous verrez que la traditionnelle question « Quels sont vos qualités et défauts ? » est dite d’une autre façon « Comment votre ancien manager/ maître de stage / professeur vous décrirait ? »
Que faire ?
- Parlez de vos qualités et défauts mais d’un point de vue professionnel
Un exemple concret :
Je m’étais justement prêtée à cet exercice pour relever trois qualités et trois défauts me concernant que j’avais pu entendre de la part de mes anciens managers : Impliquée – Autonome – Capable de prendre des initiatives (pour les points positifs) et Discrète – Sensible – Trop réactive (pour les points négatifs). Comme vous le voyez, il s’agit d’aspects propres au milieu professionnel. Si je pose la même question à mes proches, ce sont d’autres adjectifs qui leur viendront en tête puisqu’ils me connaissent dans un autre contexte.
Comment vous comportez-vous en entreprise ?
Quel est l’objectif de la question ?
Je passe ensuite aux questions sur votre comportement en entreprise telles que : Savez-vous gérer votre stress ? Appréciez-vous le travail en équipe ? L’autonomie ne vous effraie pas ? Évidemment, que le recruteur préfère que vous répondiez de façon favorable à toutes ces questions.
A la question du travail en équipe, on voudra surtout savoir : Quels sont les salariés avec qui vous avez collaboré ? Comment la collaboration se déroulait ? Quelles taches faisiez-vous en commun ? Que vous ont-ils appris ? Comment vous êtes-vous senti ?
Ensuite, on en vient à la question de l’autonomie. Cela peut paraître étrange de demander cela notamment à un junior pourtant les entreprises sont de plus en plus demandeuses d’autonomie, y compris vis-à-vis des jeunes.
Un jeune autonome, c’est une personne débrouillarde, qui apprend vite, sait s’organiser et n’a pas peur de prendre ses responsabilités. Autrement dit, le manager perd moins de temps à la former et peut se concentrer sur ses missions.
Que faire ?
Si gérer votre stress est une piste d’amélioration :
- Avouez les progrès qu’il vous reste à accomplir
- Montrez que vous avez cherché des solutions
Si vous parvenez véritablement à gérer votre stress :
- Expliquez les actions mises en place pour ne pas vous laisser submerger
- Parler de votre gestion des priorités et de votre capacité à prendre du recul
Si vous avez eu des mauvaises expériences de travail en équipe (cela peut arriver) :
- Réfléchissez aux raisons pour lesquelles ce travail en équipe n’a pas fonctionné (manque de communication, leadership trop fort d’une personne, peu de sérieux des autres, etc)
- Montrez que vous avez compris ce qui n’allait pas et qu’à présent vous ferez tout pour que cela ne se reproduise plus
Si vous souhaitez prouver votre autonomie :
- Insistez sur votre organisation, vos moments passés et éventuellement personnels dans lesquels vous avez dû être autonome
- Concentrez-vous sur les résultats positifs que vous avez amenés de manière autonome
Un exemple concret :
La gestion du stress n’est pas votre fort ! Ce n’est pas grave ! L’idée est surtout de détourner une réponse négative en argument positif qui montre que vous voulez progresser. Vous pourrez dire : « J’ai encore des progrès à faire je l’avoue mais je me suis justement inscrite à des cours de théâtre afin de sortir de ma zone de confort. Depuis que j’en fait, je me sens moins tendue et davantage concentrée dans les situations stressantes. »
Questions sur l’avenir
Quelles sont les premières actions que vous mettriez en place si vous nous rejoignez ?
Quel est l’objectif de la question ?
D’autres questions assez délicates, en particulier pour les juniors que vous êtes (et que je suis donc je pourrais très bien utiliser un « nous »), c’est lorsque l’on nous demande de nous projeter. C’est un exercice ô combien compliqué car notre courte expérience ne nous permet pas de voir plus loin que quelques mois. Honnêtement, c’est une question difficile car on est forcément tenté d’énoncer des faits auxquels on n’est pas du tout sûr. Or, l’incertitude se voit et le recruteur n’apprécie guère.
Si vous intégrez une société, vous allez nécessairement passer par la phase d’imprégnation de la société et vous devrez comprendre le fonctionnement de l’entreprise le plus rapidement possible.
En entretien, il faudra glisser une phrase sur le fait que vous allez d’abord vous imprégner de la société, de ses codes et échanger avec vos nouveaux collègues. Toutefois, il faudra préciser que cette phase d’imprégnation sera rapide. J’insiste sur cela car les recruteurs veulent généralement des talents efficaces sous quelques semaines, voire quelques jours. Je sais bien, cela peut paraître effrayant de se dire qu’il faut être opérationnel en aussi peu de temps mais c’est la réalité du travail.
Que faire ?
- Documentez-vous, lisez les dernières publications et posez des questions à vos collaborateurs
- Ne vous attardez pas sur le fait que votre phase d’intégration sera longue
- Rassurez l’examinateur sur votre capacité à rapidement vous adapter
- Identifiez les éléments dont vous aurez besoin pour mener à bien vos missions
- Concentrez-vous sur les missions prioritaires du poste et les objectifs de l’entreprise
Un exemple concret :
Pour un poste de Chargée de WebMarketing, l’enjeu premier sera de développer des contenus web (articles, interviews, pagesweb, newsletters, etc.) donc dites que vous serez capable de réaliser quelques supports dès le début. Gardez toujours à l’esprit que les recruteurs veulent du concret et des résultats rapidement, donc vos premières actions consisteront à montrer que vous effectuez correctement les missions. Avant, j’avais tendance à penser qu’il fallait procéder par étapes et réfléchir au plan de communication avant de s’attaquer à la conception des supports. Or, j’ai compris que la conception des supports est une étape essentielle pour une prise de poste dans le secteur du marketing et de la communication.
Comment vous voyez-vous dans 5 ans ?
Quel est l’objectif de la question ?
Passons à présent à la question « Comment vous voyez-vous dans 5 ans ? » Ahhh, qu’est-ce que je ne l’aime pas !!! J’ai l’impression que c’est une supposition très incertaine que l’on donne. Mais bon, si on vous la pose, Mes Petits Marketeux, vous ne pourrez pas dire « je serais Directeur Marketing » et point final. Non, le recruteur attend votre capacité à vous projeter mais surtout il veut connaître vos souhaits de carrière et d’évolution.
Que faire ?
- Réfléchissez à des réponses personnelles et surtout réalisables
Exemples de réponses acceptables :
« Dans quelques années, j’aimerais être capable de transmettre mon savoir et de voir la ou les personnes que je managerais évoluer à leur tour. », « Dans 5 ans, je pense que je maîtriserais davantage les codes des différents supports de communication, ce qui me permettra d’envisager un poste plus stratégique. »
Questions touchy
Pourquoi vous plutôt qu’un autre candidat ?
Quel est l’objectif de la question ?
Et le meilleur pour la fin : les questions touchy, qui nous dérangent et nous mettent mal à l’aise ! Pourquoi vous plutôt qu’un autre ? Avouez que si l’on vous demande cela, votre petit cœur augmente soudainement son rythme cardiaque !!! Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir raconter ???? Il ne s’agit pas de dévaloriser les autres candidats. Puis de toute façon, vous ne pouvez pas le faire car vous ne les connaissez pas. En réalité, c’est une façon détournée de vous demander quelles sont vos qualités, vos compétences et votre lien avec l’entreprise.
Que faire ?
- Concentrez-vous sur vos atouts
- Mettez en avant vos passions
- Centrez-vous sur vos soft skills
- Focalisez-vous sur une compétence qui vous est propre
Exemples concrets :
Par exemple, vous avez un fort lien avec le concept de l’entreprise car vous êtes passionné de Formule 1, tenez un blog sur le sujet et possédez un compte Instagram dessus. Et l’entreprise a justement un pôle dédié à la Formule 1, cela vous fait un point de connexion.
Deuxième exemple plutôt centré sur vos soft skills : vous disposez d’une forte capacité d’empathie et aimez beaucoup échanger. Ce sont des qualités qui vous appartiennent et que vous pourrez utiliser au service de votre entreprise. En effet, votre empathie vous permettra de vous mettre à la place de vos cibles et de leur proposer des messages adaptés et personnalisés, ce qui est grandement nécessaire en marketing. Quant à vos compétences relationnelles, elles ne seront qu’appréciées pour un poste où vous serez amené à collaborer en équipe et à gérer les prestataires.
Un dernier exemple pour justifier de votre atout est de vous focaliser sur une compétence qui vous est propre et qui serait grandement utile pour l’entreprise : votre grande connaissance en SEO. Précédemment, vous avez considérablement augmenté le trafic des sites pour lesquels vous travaillez et cela par le SEO. Vous avez mis en place des initiatives SEO : définition des pages piliers, mise à jour du maillage interne, développement de partenariats web, création et insertion de CTA, … autant d’actions très demandées en marketing et qui seront certainement utiles pour votre future entreprise.
Si vous manquez d’expériences et n’arrivez pas à distinguer un savoir-faire particulier, répondez plutôt à cette question en insistant sur vos passions et vos soft skills.
Depuis combien de temps cherchez-vous un emploi ?
Quel est l’objectif de la question ?
Une autre question que l’on n’aime absolument pas « Depuis combien de temps cherchez-vous un emploi ? » A priori lorsque l’on vous pose la question, vous vous dites « C’est logique que je cherche depuis la fin de ma dernière expérience ou la fin de ma formation. » Sauf que le recruteur a besoin de vous l’entendre dire. Il ne va vous juger sur le nombre de mois (ou d’années) durant lesquels vous avez cherché mais sur la façon dont vous vous justifiez.
Que faire ?
- Insistez sur ce que vous avez appris durant votre période non travaillée
- Faites ressortir les soft skills que vous avez développés
- Prenez du recul sur votre situation et soyez positif
Exemples concrets :
Imaginons que vous n’avez pas eu d’expériences professionnelles depuis un an mais que durant ce temps vous êtes partis à l’étranger, cela signifie que vous êtes une personne ouverte, que vous avez appris de nouvelles cultures, que vous avez perfectionné une ou plusieurs langues étrangères.
Si en revanche, durant ce laps de temps vous n’avez pas eu d’expériences particulières mais avez pris du temps pour suivre des formations en ligne, lire plusieurs blogs sur un sujet professionnel, écouter des podcasts sur le marketing et échanger avec des professionnels, c’est aussi une très bonne chose. Cela montre que vous avez poursuivi votre veille professionnelle malgré une absence d’activité et que vous pourrez rapidement vous remettre en selle.
Et puis, si vous n’avez rien fait de tout cela, il y a une multitude d’autres éléments que vous pourrez mettre en avant : une nouvelle passion que vous avez développée, du temps pour soi et une prise de recul, etc. Chacun de nous apprend forcément quelque chose, même en période d’inactivité donc il ne faut pas le cacher mais en être fier.
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